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Photo du rédacteurThierry de Vendômois

Test longue durée Orbea Oiz M ltd TR


Chez LouProvenceVelo, on aime tout les vélos, même si notre cheval de bataille est la location de VTT à assistance électrique, on aime aussi les VTT musculaires, et cet Orbéa Oiz en est l'exemple flagrant. Reçu en juin de cette année après plusieurs mois d'attente, neuf pour être précis, une grossesse quoi, il nous tardait de l'enfourcher pour défier les entiers de la région.

Testé depuis maintenant six mois, il est temps de faire le bilan de celui que nous surnommons le magicien (d'oz).

Faisons d'abord le tour du propriétaire, en parlant de la conception et de l'équipement choisi.

Fabriqué en fibre de carbone OMX, la plus légère d'Orbéa, le cadre pèse 1740 grammes en taille M avec amortisseur, le notre étant en L, le poids est vraiment contenu.

L'équipement est à la hauteur des prétentions de ce véritable bolide des sentiers, les suspensions avant arrière sont du Fox factory kashima et step cast pour la fourche en 34 de diamètre pour 120mm de débattement. Les réglages sont assez faciles, et le câble de l'amortisseur ainsi que son axe haut sont cachés dans le cadre, ce qui lui donne un air encore plus racing.

Nous préférons régler nos suspensions avec peu de rebond, pour avoir plus de confort, mais suffisamment pour que sur les gros chocs, la suspension revienne à une vitesse suffisante pour enchainer le suivant, notamment dans les descentes de la Sainte Victoire ou des Alpilles, ou comme sur la photo ci-dessous.


La transmission est l'incroyable transmission sans fil sram axs, dont nous avions quelques doutes au début, mais son ergonomie, sa vitesse d'exécution et sa faculté de ne jamais se dérégler, même dans la boue, nous a bluffé. En 12 vitesses avec des pignons de 10 à 50 et un plateau en 34, vous pourrez grimper partout, même sur les pentes du Lubéron que nous avons fait à plusieurs reprises à son guidon. Même si un 32 pourrait apporter plus de facilité dans les longues montées, le poids général du vélo et sa vivacité, dues certainement à des bases en 430, ne devrait pas être un ennemi. Attention toutefois, il faut bien penser à charger l'avant, le vélo ayant une légère tendance au cabrage dans les gros pourcentages.

Ensuite les roues, les DT Swiss xrc 1200 SPline en 30 de largeur, pesées à 1440 grammes la paire, apportent indéniablement un plus au vélo. Le dynamisme, la rigidité et même le confort, sont des qualités évidentes, même si les xmc avec leur profil plus haut, même un peu plus lourdes, auraient apporter encore plus de confort.

Les pneus Maxxis Rekon race, que nous trouvions un peu larges au début (29x2,35), sont très efficaces sur sol sec à meuble, mais dès que la boue et là, il faudra penser à les changer.

Leur rendement est très convaincant, ainsi que leur grip, mais attention ce ne sont pas des pneus d'enduro, mais il font le job et ne vous prennent pas en traitre.

Les freins, des Sram ultimates carbone, ont été remplacés par des Shimano XTR, ainsi que les pédales autos qui sont du même groupe.

Nous avons choisis ces freins, parce que nous sommes en terrain connu, pour les avoir eu, dans leurs versions précédentes sur nos anciens vélos. Comme toujours, ils sont super efficaces, et même dans les longues descentes de la Sainte Victoire ou du Luberon, ils n'ont jamais fait défaut.

La tige de selle télescopique Fox Transfer, en traitement Kashima, n'a qu'un seul défaut à notre avis, car dès le début, la selle, selle italia slr kit carbonio bouge en latéral, mais sans que ce soit rédhibitoire. Sinon son fonctionnement est onctueux, la selle remonte assez vite, mais pour autant ce n'est pas brutal. La selle, elle, assez courte, est d'un confort incroyable, du moins pour nos fessiers.

Enfin les périphériques comme le cintre OC (orbea component) en carbone de 760 de largeur, avec un sweep de 9° et la potence en 70 aluminium OC également ont une belle ergonomie, puisqu'une fois les réglages effectués on est tout de suite installé comme à la maison.

Petit bémol pour nous, la manette de blocage des suspensions, OC toujours, ne peut pas se placer comme on aimerait, et son fonctionnement, même s'il n'est pas mauvais en soit, est un peu dur, et inversé. En effet pour verrouiller les suspensions, il faut relâcher, et pousser sur une des deux manettes pour les ouvrir. Ceci étant, lorsqu'on a réussi à s'y faire, on joue volontiers avec le blocage pour la moindre occasion.


Après cette présentation en détail, parlons un peu terrain. Bon soyons clair, si nous l'avons surnommé le magicien, c'est tout simplement parce qu'il est un peu magique. son domaine de prédilection, c'est que justement il n'en a pas. Que vous décidiez de faire de la montagne ou de la plaine, ce vélo vous emmènera partout. Testé plusieurs fois dans le Luberon ou à la montagne Sainte Victoire, ce vélo ne nous a jamais déçu. Aussi à l'aise en montée, grâce à son faible poids, moins d'onze kilos avec pédales auto, qu'en descente grâce à ses 120mm de débattement et sa tige de selle télescopique, l'Oiz est un compagnon des sentiers idéal. Le vélo motrice vraiment bien et la rigidité d'ensemble du vélo le fait grimper assez vite. En descente même les plus techniques, même si ce n'est pas un vélo d'enduro, il s'en sort plutôt bien, et vous facilitera même dans certains passages. Mais là ou il vous séduira le plus c'est dans les petits singles virevoltants, grâce à ses bases courtes, et toutes les qualités citées plus haut, c'est un véritable jouet qui appelle à appuyer sur les pédales, à prendre la moindre petite bosses, à drifter dans les petits virages, bref un engin à plaisir, comme on en voit peu.

L'Orbéa Oiz un bon choix? Clairement oui, mais il faudra quand même taper dans un modèle bien équipé pour avoir des sensations uniques. Vous l'aurez compris, ce vélo on adore.



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